Pas a ma connaissance. J'étais tenté par le traduire, mais j'aime beaucoup les productions d'Eva Kiss. GGGB était très bon, ORS est excellent. Aussi, je n'ai pas envie de me spoiler sur les routes alternatives que je ferai plus tard... Si j'en fais la traduction, ce ne sera pas avant qu'il soit terminé. Mais à ce moment le jeu sera balèze, probablement décourageant.
L'autre truc qui fait que - pour ma part - je n'envisage même pas une seconde de me lancer dans la traduction avant la sortie finale, c'est qu'Eva Kiss est assez perfectionniste. Loin de moi l'idée de lui reprocher, j'admire cela au contraire. Mais régulièrement, elle rajoute des petites choses dans plusieurs chapitres, au fur et à mesure que l'histoire avance, afin de ne pas créer de sentiment d'inconsistance sur des passages. C'est souvent la galère de retravailler les trads d'anciens chapitres après coup... Beaucoup de boulot pour peu de lignes.
Et dans le cas d'Eva Kiss, cela va plus loin. Il y a quelques mois, elle a mis en pause l'avancée du jeu pour refaire plein de choses. Une entreprise bien menée puisqu'elle a étoffé ses premiers chapitres mais qu'elle a su s'arrêter et reprendre l'histoire. Certains passent le plus clair de leur temps a faire remake sur remake après trois mises à jour de leur jeu... Ici, pas d'éternel retour à zéro, l'histoire n'a pas changé, mais beaucoup de détails ont été rajoutés. Ils donnent de la substance à l'histoire, de la cohérence aussi et permettent de développer certains personnages qui avaient été laissés de coté. Stan, notamment, s'est beaucoup amélioré.
Mais j'imagine le souffrance du traducteur qui aurait fait les 9 premiers chapitres et qui aurait dû quasiment tout se taper à nouveau suite à ça ^^'
Il y a de fortes chances qu'Eva Kiss le fasse à nouveau à l'avenir. ORS est son gros projet, elle le bichonne. Donc à mesure que ça avancera, elle retouchera probablement certains passages passés pour garder une cohésion et une qualité équivalente sur l'ensemble de l'oeuvre.
Un cas intéressant cet ORS. Pour moi, son niveau d'écriture et de narration en font un sujet de traduction terriblement tentant, mais la dévotion d'Eva Kiss en fait également un cauchemar en terme de travail.